Vers l’océan

Je porte un chagrin,
Toujours plus grand que moi.
C’est comme si l’océan,
Se logeait dans ma poitrine.
Alors j’en tire les fils,
Plantés dans mes yeux.
Encore, encore.

C’est l’eau qui coule
Qui me rappelle que
Je ne suis pas noyée.

Enfin je comprends
Que je ne me dissoudrai pas
Dans mon chagrin,
Mon chagrin infini.

Je renaîtrai
Autant qu’il le faudra
Et je finirai par construire
Mon espoir.

***
Photo : Marseille, mars 2019

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